Composée de deux volets, la soirée de clôture du festival présente un programme de monobandes sur/de Berlin ainsi que deux performances.
Optische se présente comme un panorama de la création vidéographique contemporaine berlinoise. Située au confluent de l’est et de l’ouest de l’Europe, Berlin est une ville-État qui s’est ouverte dramatiquement au reste du monde avec la tombée du mur de Berlin en 1989. Depuis, Berlin est une métropole qui attire des centaines d’artistes venus y établir leur résidence permanente ou temporaire en provenance de l’Allemagne, de l’Europe ou d’ailleurs. D’ailleurs, plus de 5 000 artistes professionnels sont répertoriés sur le site Berlin.de. La scène artistique de Berlin est vaste et éclectique et cette programmation cherche à présenter un aperçu de cette diversité par le point de vue de vidéos d’art réalisées en tout ou en partie dans cette capitale. La programmation rassemble les oeuvres suivantes : Winter Crows de
Dan Hudson ; Knallerbsenbusch (in the bushes) de
Juliane Ebner ; Urban scene XII : petrol station de
Ninia Sverdrup ; Little Chance : Water Walk (after John Cage) de
Dominic Hislop ; Flux de
Kostas Makrinos ; iTouch de Ivar Veermae ; Live in the egg de
Andreas Karaoulanis ; DSDM (Deutschland sucht den Megastar) de
Philippe Internoscia ; Person #21 de
Karin Felbermayer ; Expired de
Maryna Makarenko ; Zelebration postsowjetischer hoerigkeit (Celebration of post-soviet bondage) de
Evy Schubert.
James Partaik : Moteur de réalité
Se jouant des codes habituels de représentation de l’espace, la performance Moteur de réalité propose un survol sonore et virtuel de l’espace urbain environnant Sporobole. James Partaik crée une série d’ambiances acoustiques qui recréent peu à peu une expérience inusitée de la ville. Une nouvelle cartographie urbaine s’élabore, développant chez le spectateur un rapport sensoriel transformé avec son environnement immédiat.
Artiste et professeur des arts numériques à l’UQAC, les intérêts artistiques de Partaik s’articulent autour de l’idée du techNOMADISM : la création d’environnements hybrides qui intègre une gamme de technologies mobiles et en temps réel, employant l’espace architectural, le corps, le son et l’image, et les technologies basées sur les capteurs et l’électronique.
Christian Messier
La performance de Christian Messier se veux un collage d’éléments dont le sens sera généré par la rencontre de limites et le dialogue entre les mondes contenus à l’intérieur de celles-ci. Pour l’artiste, « l’art est le résultat singulier d’un dialogue entre les concepts et les phénomènes perçus lors d’une expérience artistique. La rencontre entre des éléments signifiants suppose la différence et la différence, la limite de mondes. »
Christian Messier vit et travaille à Montréal. Il a participé à plusieurs événements dans une douzaine de pays. On l’a aussi vu à Viva! Art action à Montréal, à la Biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda, 7a*11d à Toronto ainsi qu’à la Manif d’art de Québec.
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Commissaire du programme vidéo Optische et des performances d’ici sur l’ailleurs, Sébastien Pesot a obtenu une maîtrise de l’École des arts visuels de l’UQÀM en 2000. Son travail a été récemment présenté au Kreuzberg Pavillon à Berlin (2013), à la Maison de la culture Frontenac (2013) et à la Galerie Joyce Yahouda (2012). Pesot travaille principalement à des installations audio-vidéo tout en investissant le champ de la performance et de la photographie. Fondateur du festival Espace [IM] Média, il enseigne à l’Université de Sherbrooke.