Sur le blogue culture de l’Actualité.com, un petit mot d’André Ducharme sur mon exposition « Crash ».
« Dans le studio 2 de la même maison de la culture Frontenac, Sébastien Pesot, que l’on connaît pour ses performances et ses installations audio-vidéo, propose sa première série d’impressions sur papier et sur polypropylène : Crash, du nom d’une cymbale (en souvenir de son passé de percussionniste ?). Au moyen de la photo, le Rimouskois s’approche à un point tel des disques de métal qu’on y distingue les surfaces frappées par les baguettes, les fissures, les aspérités, les sillons comme autant de rides, et qu’on finit par y décerner leur âme. C’est tout juste si on n’entend pas le son que les instruments émettent. Dans les trous des cymbales, ainsi décontextualisés, l’artiste induit un crash, une intrigue métaphysique, du moins poétique. En tout cas, on reste vissé aux œuvres.
Complète l’expo : une amusante installation vidéo, Instrumentalisation, qui montre Pesot utilisant sa tête, ses mains, ses pieds, son ventre comme instruments percussifs pendant qu’il essaie de monter une batterie. »